Basilique - table dolmenique, frise d'ISIS
L'église n'a pas été construite ici par hasard...
Un dolmen occupait la place bien avant elle. Il n'en reste plus que la table, la "Pierre de Fièvre" :
"Au IIIe siècle, une femme veuve, souffrant de fièvre maligne vint, sur
l'ordre de la Vierge, se coucher sur cette dalle et se releva guérie.
Saint Georges, premier évêque du Velay, prévenu de ce miracle, serait
alors venu de Saint-Paulien, son siège épiscopal, pour voir cette
pierre. Quoiqu'on fut au mois de juillet, il la trouva recouverte d'une
épaisse couche de neige, sur laquelle un cerf aurait, en courant, tracé
le plan d'un sanctuaire. Ne pouvant édifier l'église immédiatement, le
prélat fit entourer ce dessin d'une haie d'épines sèches, qui, le
lendemain, fut trouvée toute fleurie." (Wikipedia)
L'histoire est belle, là encore, on retrouve une appropriation de ce que l'on ne peut combattre : Au IIIe siècle, la Vierge n'était pas encore celle que l'on connait.
Un indice nous permet d'en savoir plus :
Hors de l'église, sur le mur fermant le choeur, une frise que l'on retrouve sur le porche du For ressemble à un nom égyptien : ISIS, répété à l'envi.
Isis, tenant sur ses genoux Osiris, son frère/amant, est l'ancètre des "Vierges en Majesté", les Vierges Noires.
Le puit, extérieur lui aussi, va chercher dans les profondeurs cette énergie tellurique, force de vie fécondée par le soleil cosmique.
Lorsqu'on se recueille dans cet espace clos, sans age, loin de la foule et du bruit, la sensation est extraordinaire. Celle d'appartenir à l'Univers entier, par delà le temps et l'espace...